Publié le 17 Septembre 2024

Le DPE permet d’attribuer une note à un logement allant de A à G. Ces notes sont attribuées en fonction d’un barème strict qui quantifie les émissions de CO2 et la consommation énergétique. Pour plus de précision, voici le détail de la notation :

• Classe A : moins de 70 kWh/m²/an et de 6 kg CO2/m²/an
• Classe B : 71 à 110 kWh/m²/an et 7 à 11 kg CO2/m²/an
• Classe C : 111 à 180 kWh/m²/an et 12 à 30 kg CO2/m²/an
• Classe D : 181 à 250 kWh/m²/an et 31 à 50 kg CO2/m²/an
• Classe E : 251 à 330 kWh/m²/an et 51 à 70 kg CO2/m²/an
• Classe F : 331 à 420 kWh/m²/an et 71 à 100 kg CO2/m²/an
• Classe G : plus de 420 kWh/m²/an et de 100 kg CO2/m²/an

Une note sera attribuée pour l’étiquette climat, soit les émissions carbone, et une pour l’étiquette énergie, soit la consommation énergétique. La note globale du bien sera équivalente à la moins bonne note des deux étiquettes. Plus un logement sera énergétiquement performant, plus il se rapprochera de la note A, et plus il sera énergivore, plus il se rapprochera du G.

Quelles sont les économies réalisables en changeant de classe de DPE ?

Selon une enquête de 2024 du CSAE, un saut de 2 classes sur le DPE permettrait de réaliser entre 20 et 55 % d’économies d’énergie réelle. Le montant d’économies réalisées dépendra en réalité du point de départ du logement. Une étiquette G qui passe à une étiquette E pourrait réaliser 55 % d’économies, une étiquette E passant au C en réalisera environ 20 %. Pour connaître une estimation des économies réalisées après rénovation, n’hésitez pas à réaliser un audit énergétique. Il vous permettra non seulement de définir le plan de travaux le plus adapté à vos besoins, mais aussi de connaître le budget et les économies en amont.